Selon la dernière étude du cabinet Gfk , il se serait écoulé, en 2014, pas moins de 1,227 milliard de smartphones dans le monde. Soit 23 % de plus qu’en 2013. Un taux de progression, pour le moins honorable, mais qui fait pâle figure si on le compare au 180 % de hausse de ventes enregistrées par le seul segment des phablettes. Un segment qui, à en croire la même étude, pourrait bien, dès 2015, s’imposer comme le plus important des smartphones en volume comme en chiffre d’affaires.

Vous avez dit phablettes ?

Francisation du mot « phablet » (mélange de « phone » et « tablet »), les phablettes se distinguent avant tout par la taille de leur écran. Alors que celui des smartphones classiques mesure entre 3 et 5 pouces (7,6 cm à 12,7 cm de diagonale), celui des phablettes se situe entre 5 et 7 pouces (17,8 cm). Un grand écran qui facilite la gestion des courriels, la navigation sur Internet et la consultation de documents de toute nature. Autant de possibilités qui expliquent le succès que rencontrent ces smartphones XXL, notamment auprès de professionnels désireux de ne plus s’encombrer d’une tablette lors de leurs déplacements.

Sans surprise, si le confort de saisie d’un texte est plus appréciable sur une phablette que sur un smartphone de moins de 5 pouces, sa prise en mains et son confort sont un peu moins agréables. Ainsi, alors qu’un smartphone classique doté d’un écran 4 pouces mesure autour de 12 cm sur 6 cm, la phablette iPhone 6 Plus est longue de 15,8 cm et large de 7,8 cm. Quant à la MediaPad X1 de Huawei (une des phablettes les plus grandes du marché), elle loge son écran de 7 pouces dans un boîtier de 18,3 cm sur 10,4 cm. Inutile donc d’envisager de les glisser dans la poche arrière (ou avant) d’un pantalon et d’essayer de taper, à l’aide de son pouce, un message en tenant l’appareil au creux de sa main. Des petits désagréments qui, au vu de l’étude du cabinet Gfk, ne semblent pas décourager les acheteurs.

Article du 20/02/2015 - © Copyright Les Echos Publishing - 2015